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Le lymphome félin, cancer du chat : symptômes, traitement et prévention

Le lymphome félin, cancer du chat : symptômes, traitement et prévention

Le lymphome félin est une forme de cancer très répandue chez le chat, puisqu’il représente près d’un tiers des cas. Il est malheureusement difficile à diagnostiquer, car ses symptômes sont communs à d’autres maladies et le stade de la pathologie est généralement très avancé lorsqu’ils se manifestent. Découvrez les caractéristiques et les causes de cette forme de cancer, les signes qui permettent de l’identifier, les traitements à envisager et les éventuels modes de préventions possibles.

Qu’est-ce que le lymphome félin ?

Le lymphome félin est un cancer de la lymphe du chat, autrement dit une tumeur qui s’attaque aux cellules lymphoïdes de l’animal. Or, ces cellules sont largement présentes et réparties dans le corps du chat, car la lymphe enveloppe les organes et contribue au système immunitaire de l’organisme, raison pour laquelle on retrouve celles-ci dans le foie, la rate, les reins, les poumons, la peau et la moelle osseuse, mais également dans le système nerveux.

Le lymphome félin est la forme la plus fréquemment rencontrée chez le chat, avec près d’un cancer sur trois. On en distingue plusieurs types :

  • Le lymphome médiastinal : ce type de lymphome est le plus courant. Il s’attaque aux ganglions qui ceinturent les poumons.
  • Le lymphome digestif abdominal : cette seconde forme la plus fréquemment rencontrée impacte l’appareil digestif du chat et se localise au niveau de son ventre.
  • Le lymphome cutané : la peau est touchée et présente des plaques irritées, des papules, des nodules ou encore des ulcères.
  • Le lymphome nasopharyngien : dans ce cas, les tumeurs sont constatées au niveau de nez du chat.
  • Le lymphome nerveux : ce type de cancer touche la moelle épinière du chat et se diffuse dans son système nerveux.
  • Le lymphome rénal : comme son nom le laisse entendre, celui-ci s’attaque aux reins.
  • Le lymphome multicentrique : ce type spécifique de lymphome s’attaque à plusieurs organes de l’animal à la fois.

En majorité, le lymphome félin touche les chats adultes, dans la plupart des cas lorsqu’ils sont fragilisés par un âge avancé ou par une maladie comme la leucose, la leucémie ou le sida. Néanmoins, il est aussi possible que ce cancer se déclare soudainement chez de jeunes chats en bonne santé et sans raison apparente.

Les causes du lymphome félin

Cette forme de cancer est le résultat de plusieurs facteurs, mais sa manifestation soudaine, brutale et dévastatrice est généralement un choc lorsqu’elle est diagnostiquée. Malheureusement, la maladie n’est pas la conséquence d’une pathologie contagieuse, mais elle est due à un dérèglement des cellules de l’organisme, ce qui complexifie l’identification du facteur en cause. Néanmoins, dans la plupart des cas, c’est la leucose qui est la source principale, car elle favorise le développement de tumeurs. Le sida du chat, ou FIV, est un autre facteur non négligeable. Enfin, il est à noter que l’exposition du chat à la pollution environnementale favorise le développement d’inflammations chroniques de l’intestin et de tumeurs.

Quels sont les symptômes du lymphome félin ?

Les symptômes qu’un chat manifeste lorsqu’il est atteint d’un lymphome sont très variés selon la localisation de la tumeur et peuvent être complètement différents d’un individu à l’autre. En outre, ces signes sont communs à bien d’autres pathologies et peuvent ainsi passer inaperçus ou retarder le diagnostic.

En voici les principaux :

  • Une fatigue générale ;
  • Une perte de l’appétit ;
  • Une perte de poids rapide ;
  • Des vomissements, des diarrhées sanglantes, une constipation et d’autres formes de troubles digestifs ;
  • Des troubles respiratoires, de la toux et des éternuements ;
  • Une gêne oculaire, une conjonctivite ou une sensibilité à la lumière ;
  • Des convulsions et une paralysie du système nerveux ;
  • Une dilatation des reins ;
  • Des démangeaisons cutanées et des chutes localisées du pelage ;
  • L’apparition de papules, des plaques d’irritation et d’œdèmes ;
  • Des troubles du comportement.

Il est impératif de consulter le vétérinaire en urgence dès l’apparition des symptômes, car leur visibilité est malheureusement le signe que la maladie est déjà à un stage avancé. Sans prise en charge urgente, l’espérance de vie du chat n’excède pas quelques jours.

Le diagnostic du lymphome félin

Consultez votre vétérinaire au plus vite si vous constatez l’un de ces symptômes. Parlez-en à votre praticien, car ces signes sont malheureusement communs à d’autres pathologies et rendent parfois le diagnostic difficile.

Le vétérinaire effectuera dans un premier temps un examen clinique de votre chat, tout en tenant compte des symptômes que vous aurez observés. S’il suspecte un cancer, il prescrira une liste d’examens à réaliser, comme un dépistage de la leucose et du sida du chat, des analyses de sang et des examens complémentaires comme l’échographie ou la radiographie.

Il peut également confirmer son diagnostic par des analyses de tissus infectés pour valider la présence des cellules tumorales.

Comment soigner le lymphome félin ?

Le lymphome félin est une forme de cancer agressive et très soudaine. Lorsque les premiers symptômes sont visibles, c’est que la maladie est déjà à un stade très avancé et son annonce est un véritable choc. Il est important d’en parler avec votre vétérinaire afin de comprendre la pathologie et son impact sur la vie de votre animal. Si votre praticien habituel n’est pas suffisamment compétent dans ce domaine, n’hésitez pas à consulter un vétérinaire cancérologue.

Il existe plusieurs formes de traitements, mais leur effet et leur nature dépendront directement du stade de la maladie, de l’âge de votre animal, de son état général et de la localisation de la ou des tumeurs.

Parmi les traitements envisageables, on peut citer la chirurgie qui consiste à retirer la tumeur si cela est possible, la chimiothérapie par voie orale et par injections, la radiothérapie pour irradier la tumeur et l’immunothérapie. Votre vétérinaire peut vous présenter les différentes solutions et leurs effets possibles sur le cancer.

Malheureusement, il faut savoir qu’il est très difficile de guérir cette forme de cancer et que les conditions de vie de l’animal sont très pénibles en raison des effets secondaires des traitements. Dans la grande majorité des cas, les traitements ne servent qu’à prolonger l’existence du matou. Un chat touché par un lymphome félin ne dispose généralement plus que d’une espérance de vie réduite de 2 mois à 2 ans, voire de quelques jours en l’absence de soins. Néanmoins, si la maladie est prise en charge tôt et que la tumeur répond bien aux traitements, une rémission est possible.

Peut-on prévenir ce cancer du chat ?

Il est difficile de prévenir vraiment le lymphome félin, mais certaines de ses formes peuvent être évitées par la stérilisation et par une vaccination à jour. Il est recommandé de veiller à la qualité de vie de votre chat en évitant de l’exposer à des polluants environnementaux, notamment à la fumée de cigarette. Apportez-lui une nourriture saine, de qualité et bien équilibrée, de l’eau fraîche à volonté et veillez à son confort au quotidien.

Le diagnostic précoce est indispensable pour espérer la survie de l’animal. Ainsi, au moindre symptôme, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire sans attendre.

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4 commentaires

Écrit par Patricia le 17/10/2019 à 10h40

Nous devrions avoir aujourd'hui confirmation que mon petit Roudoudou souffre d'un lymphome. Il a 14 mois ! (Nous lui avons fait faire une ponction lundi). 1ere consult chez un véto jeudi dernier car on le trouvait amaigri et un peu éteint. Diagnostic : infection virale de la gorge ! Anti-inflammatoires...

Samedi soir : 1ers troubles moteurs, visite en urgence, là la véto remarque tout de suite une masse importante au niveau des intestins, qui n'a pas été détecté 2 jours plus tôt alors que c'est vraiment énorme comme masse ! Comment le 1er véto a-t-il pu passer à côté 2 jours avant ?

Elle nous donne tout de suite de la cortisone et de la paraffine (car grosse constipation aussi) Mais à cause des anti inflammatoires prescrits par le 1er véto on a pu donner la cortisone seulement à partir du dimanche midi à cause des interactions. Le dimanche a été horrible, mon Roudoudou faisait des crises tout le temps, il tombait, ne savait plus marcher etc... Heureusement les crises ne duraient pas trop longtemps mais étaient vraiment fréquentes.

Lundi ponction et là nous attendons le terrible verdict. Mon Roudoudou ne mange presque plus rien... Il maigri très fort et perd ses forces... Oui, ce diagnostic est vraiment un choc tout comme cette maladie. En quelques jours on passe d'un chat qui parait en bonne santé à un chat qui s'éteint petit à petit et le quotidien est complètement bouleversé... Courage à tous ceux qui vivent ce moment où on se sent tellement impuissant !

Écrit par Biridi le 17/03/2020 à 17h59

Inconsolable depuis le départ de mon chat bien aimé le jour du Noël. Culpabilité et incompréhension. J'ai amené mon chat en juin dernier voir un vétérinaire car il a des plaques sur tous le corps et il tousse. Le veto a dit que mon chat a un trop grand cœur mais pas cardiaque et d'où viennent ses plaques qui le font gratter et tousser. Avait il un lymphome cutané ou insuffisance cardiaque. J'ai fais confiance à la compétence de mon veto. Il a dit probablement à cause des puces qui grattent. Produits anti puce et anti toux. Ses plaies ont estompé petit à petit mais il toussait de temps en temps. En décembre il a eu un problème de constipation et comme deux oedeme sur les pattes arrière. On va chez le veto pour faire un lavement. Je ne comprends pas ce que le vétérinaire a fait ce jour-là. Il a pris mon chat et il a pesé. Et il lui administré un anti-inflammatoire et une anesthésie local. Deux heures après je récupère un chat en hypothermie. Le veto m'a dit votre chat grelotte parce qu'on lui a donné un bain et c'est normal. Je rentre avec mon chat à la maison. Je sens qq chose de bizarre. Il n'est pas pareil. Il ne se tiens pas en place. Je rappelle le veto qui me dit de le ramener en urgence. Une insuffisance rénale aiguë. Traitement classique et l'état de mon chat s'empire en 24 heures. Il a eu une oedeme pulmonaire. J'ai proposé qu'on le ramène dans une autre clinique et lui faire une dialyse. Visiblement mon chat a été intoxiqué suite à l'anesthésie. Le vétérinaire me dit qu'il n'aura pas de chance de s'en sortir et que le centre de dialyse refusera parce qu'il est trop tard. Je veux comprendre de quoi est mort mon chat. Était il cardiaque ou avait un lyphome. Je regrette fortement de l'avoir euthanasier sans tenter une dialyse. J' ai vu mon souffrir et j'ai opté....

Mon chat me manque tellement que chaque soir pendant mon sommeil je refais des scénarios. Pourquoi et comment mon chat d'amour est parti.

Écrit par Sab le 04/04/2020 à 17h38

Ma cachou avait 15 ans, elle est décédée hier d’une insuffisance respiratoire causée par le développement de métastases aux poumons. Elle souffrait d’infection hépatique foie et pancréas depuis 3 mois. Elle était donc sous traitement médicamenteux, et a eu des phases ou elle avait l’air d’aller mieux, même si toujours amaigrie .

Ses dernières semaines je pense qu’elle a souffert, son comportement a changé. Elle dormait bcp et s’enfermait dans l’armoire toute la journée, mais malgré tout elle restait très câline avec moi. J’ai essayé de faire tout ce que je pouvais depuis décembre, beaucoup d’aller retour chez veto, j’allais acheter des trucs différents tous les jours pour essayer de lui redonner l'appétit, très présente pour elle, a en tourner le dos a mon copain pour rester près d’elle. Et pourtant, je n'arrête Pas de me dire que j’ai raté un truc, pourquoi le veto n’a pas fait une échographie quand l’infection a continué mais opté pour continuer le traitement. Il y a 2 semaines sa prise de sang était correcte, basse en protéines mais rien d’alarmant, j'étais rassurée. La semaine suivante, ses urines sont devenues orange fluo et ne mangeait quasi plus, et elle avait du mal à boire, j’ai prévenu le veto qui m’a prescrit un autre médoc pour qu’elle remange, mais sans résultat, ni alimentation ni eau durant le we et elle commençait à s'assécher. Lundi j’ai remarqué le changement de couleur des yeux , et des difficultés à respirer, et là je l’ai emmené chez le veto . Elle a été mise sous oxygène et en rehydratation mais son petit cœur n’a pas tenu. Sa sœur est toujours là avc moi, elle a 15 aussi et est diabétique. J’espère que sa santé ne va pas se dégrader lorsqu’elle va comprendre que cachou n’est plus là, pour l’instant elle va près de l’armoire gratter pour vérifier si elle est à l'intérieur mais n’a pas l’air de mal le vivre. Le confinement a été plutôt bienvenu, au moins j’ai passé ses derniers jours près d’elle Contrairement à moi, je me sens coupable et je n’arrete Pas de me dire j’aurais du insister et faire une cho plus tôt, peut être on aurait pu prolonger sa vieillesse ? Je ne sais pas mais suis vraiment triste elle va beaucoup me manquer. J’ai demandé une autopsie pour comprendre si est ce qu’il s’est passé et est ce qu’elle est bien partie de ce maudit cancer bref me sens cinglée ... Je vais prendre soin de lolly avec qui je vais passer mes journées étant confinée. Je vous souhaite tous plein de courage pour traverser ces mauvais passage de la vie!! Une forte pensée à tous ces chats partis trop vite et a ma cachou que j’aime fort !!

Écrit par Cindy le 03/09/2020 à 14h17

Je comprends vos peines étant une amoureuse de nos compagnons félins. J’ai 4 chats et un amour inconsidéré et plus particulier pour ma Chiquita. Depuis toute petite, les visites chez le vétérinaire est une routine. Il y a quelques années, elle toussait assez bien. Au début, je pensais à des poils qui restaient dans sa gorge. Cela commençait à m’inquiéter, j’allais de Vétérinaires en vétérinaires, on me parlait d’asthme félin. Jusqu’au jour, où un vétérinaire m’a dit qu’elle avait un souffle au cœur. Je suis allée faire une échographie cardiaque et elle a aussi un côté beaucoup plus gros que l’autre. De ce fait, elle ne peut se faire anesthésier car trop risquer. Première leçon: même un bête souffle, tous les vétérinaires ne l’attendent pas. Et la 2ème, suivre son instinct et continuer à avoir des avis différents. Elle suit donc un traitement. Ça c’était il y a quelques années.

Fin juin début juillet , elle commençait à avoir un rhume, c’était pendant les fortes chaleurs. Je me culpabiliser parce que j’avais installé près d’elle le ventilateur en pensant la soulager. Je pensais qu elle avait pris froid. Je me suis rendue toutes les semaines chez la vétérinaire. Une fois le traitement terminé, ça recommençait. Fin juillet, sa 3e paupières a recouvert son œil, paralysie faciale. La semaine suivante, son oreille était remplie de sang. J appelle ma veto, je la dépose avant de partir travailler et je lui demande de garder mon chat. La vétérinaire arrive à lui faire une radio de sa tête. Mon chat est hyper gentille mais ne se laisse pas faire, c est difficile de l’osculter. Je reviens du travail et je vais la chercher. La vétérinaire me dit que ce qui l inquiète plus ce n est pas tant ses oreilles mais sa masse dans la gorge. Elle ne tient plus debout. La véto me dit qu elle ne peut rien faire pour elle, d’autant plus qu on ne peut pas l’anesthésier. Elle m’envoie donc à la clinique universitaire de Liège.

Le lendemain je m’y rends en urgence. Ils font des examens : otites de chaque côtés, mais n’arrivent pas à très bien voir. Ils me disent qu’il faudra faire un scanner et pour cela l’endormir. Ils me rassurent en me disant qu’ils ont l habitude d’avoir des chats cardiaques et le personnel compétent. J’accepte car je n’ai aucune autre solution. Mon chat ne mange plus, ne tient plus sur ces pattes,.

On lui diagnostique un lymphome au nez et métastases dans la gorge. Elle fait actuellement de la chimio. Elle a l’air de bien supporter et recommence à manger d’elle même. Maintenant, j’attends.... j’attends de voir si cette saleté va se calmer.

J’aime mon chat plus que tout. Mais si la chimio ne lui apporte pas une qualité de vie correcte, je devrais faire l’inimaginable. Je ne veux pas la faire souffrir et je pense que je suis déjà à la limite. Pour le moment, son état s’améliore mais je sais que ce n’ai pas gagné d’avance.

Je voulais partager mon expérience en espérant qu elle puisse sauver des petites vies. Les résultats d examen prennent du temps, mais vous, n’en perdez pas. Si vous voyez que votre chat a un comportement différent, qu il maigrit, qu il n’est pas comme d’habitude, il faut agir vite. Beaucoup de gens, ont toujours trouvé que j’en faisais trop avec elle. Que j exagérais. Et vous savez quoi? J’avais toujours raison. Vous connaissez votre animal, mieux que n’importe qui, alors restez sur vos positions et insistez si vous pensez avoir raison. Décrivez le moindre détails à votre vétérinaire. Vous êtes l’interlocuteur de votre animal. Filmer le. Et enfin, si jamais, vous avez besoin de bons vétos sur Bruxelles, (a force d avoir été à gauche et à droite) j’en connais et vous me contacter.

Je vous souhaite beaucoup de bonheur avec nos petits animaux. Prenez soin de vous et d’eux...

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