Le Malamute de l’Alaska : caractère, origine et principaux problèmes de santé de cette race

Souvent confondu avec le Husky Sibérien, le Malamute de l’Alaska est un chien nordique plus grand et plus puissant que son cousin. Magnifique et affectueux, il est néanmoins doté d’un caractère parfois têtu qui nécessite une bonne éducation. S’il est très robuste, il n’en demeure pas moins sujet à certaines pathologies héréditaires caractéristiques des grands chiens. Découvrez nos astuces pour soigner votre animal à moindres frais.

Le Malamute de l’Alaska : caractéristiques et origine

Le Malamute de l’Alaska, ou Malhmut, est un magnifique chien originaire de l’Arctique. Il aurait été adopté et nommé par la tribu esquimau des Mahlemiuts qui l’utilisait pour le transport des caribous pendant la chasse et la protection des jeunes enfants, avant d’être découvert par les colons européens au XIXe siècle. Pour être préservée, la race originelle et ancienne a été croisée avec d’autres races européennes dans les années 1930. Il n’existe plus aujourd’hui que trois lignées de Malamutes de l’Alaska, à savoir le Kotzebue, le M’Loot et le Himan-Irwin. Auparavant utilisé comme chien de traineau en raison de sa grande endurance, il est aujourd’hui devenu un animal de compagnie à part entière.

Ce beau toutou nordique, souvent confondu avec le Husky Sibérien qui est pourtant plus petit et moins puissant, est doté d’une belle fourrure dense et tricolore, allant du gris clair au noir et du brun au rouge, avec du blanc. Il mesure entre 58 et 63 cm au garrot, pour un poids oscillant entre 34 et 38 kg en moyenne. Contrairement au Husky, il n’a jamais les yeux bleus. Il est de constitution robuste, mais sa silhouette est harmonieuse et élégante. Sa tête est imposante, mais bien proportionnée par rapport à son corps. Quelque peu arrondie, elle possède un museau massif, des mâchoires larges, des yeux doux en amande et de couleur brune, ainsi que des oreilles de taille moyenne et droites.

Le Malamute de l’Alaska est digne et élégant. Jamais agressif, il aime jouer avec les enfants. C’est un toutou calme, qui apprécie le repos et la présence de sa famille pour se détendre. Très intelligent, c’est aussi un chien fugueur, qui risque de vous échapper si vous le laissez sortir dans votre jardin sans surveillance. Il est néanmoins très fidèle, affectueux et généreux. Il est nécessaire de l’éduquer dès son plus jeune âge, car il peut avoir un caractère affirmé et parfois difficile à canaliser. Une éducation ferme, mais douce et sans violence est idéale pour lui. Il ne supporte pas la solitude et aura besoin de se dépenser chaque jour.

Les principaux problèmes de santé du Malamute de l’Alaska

Bien que solide, très résistant et doté d’une espérance de vie moyenne de 13 ans, le Malamute de l’Alaska n’en demeure pas moins sensible à plusieurs pathologies.

• La dysplasie de la hanche : cette maladie est fréquente chez les toutous de grande taille. Héréditaire et rapidement invalidante, elle est due à un relâchement des ligaments de l’articulation qui ne maintiennent plus l’emboitement de la tête du fémur dans la cavité du bassin. Le frottement des os fragilise le cartilage et entraine une boiterie. L’animal est de plus en plus gêné dans ses déplacements. La souffrance est très forte et une arthrite invalidante se développe faute de soins adaptés. Ce type de pathologie est favorisé par une activité physique trop intense. Il est possible de la soulager au moyen de traitements adaptés dans un premier temps, si elle est décelée à temps. Sinon, l’animal devra être opéré et suivre une longue rééducation. Mais il faut savoir que ce type d’intervention est très coûteux.
• L’atrophie de la rétine : cette maladie héréditaire est due à la dégénérescence progressive des photorécepteurs oculaires du chien, ce qui entraîne la dégradation des cellules rétiniennes. L’animal devient d’abord aveugle de nuit, puis il perd la vision de jour. Cette pathologie se déclare chez les chiots et les jeunes chiens. Si elle est malheureusement incurable à ce jour, elle peut être détectée au moyen d’un test ADN. Toutefois, il faut savoir que l’animal s’adapte bien à la perte de la vue et qu’il peut mener une vie heureuse tout en étant aveugle.
• L’hypothyroïdie : cette maladie hormonale fréquente est due à un déficit de la production des hormones thyroïdiennes, qui participent à la régulation du métabolisme et au bon fonctionnement de l’organisme. L’animal atteint est très fatigué, il présente des troubles comportementaux, il prend du poids et son poil se ternit et chute. Le seul traitement existant consiste à injecter des hormones de synthèse à vie.

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Ce chien robuste, puissant et très résistant au froid n’en demeure pas moins sensible et exposé à plusieurs pathologies plus ou moins graves, mais nécessitant des soins coûteux. Or, prendre soin du bien-être de son animal est indispensable. Il est donc important de prévenir tout risque de maladie et de consulter le vétérinaire au moindre symptôme.

Souscrire un contrat d’assurance santé est recommandé pour soigner son chien sans se préoccuper du coût de la consultation. En effet, il suffit de choisir une formule adaptée à ses besoins pour profiter d’un remboursement de chaque visite et des soins, à hauteur de 50 à 100 %, en l’échange d’une petite cotisation mensuelle. En conséquence, vous pouvez vous rendre chez le vétérinaire l’esprit plus léger et ne vous consacrer qu’à préserver la santé de votre toutou.

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